Nous détaillerons ci-dessous les 4 axes de la stratégie impact appliqués au volet environnemental :

1. Mesurer pour comprendre nos impacts.
2. Réduire nos externalités négatives.
3. Accroître notre impact positif.
4. Partager nos connaissances pour accélérer le changement pour nous et notre écosystème.

1 – Mesurer nos externalités positives et négatives pour mettre notre énergie au bon endroit

Nous effectuons chaque année le bilan des émissions de gaz à effet de serre du groupe et nous publions les résultats de ces bilans sur la plateforme de l’ADEME : https://bilans-ges.ademe.fr/bilans.

En 2023, nous avons ainsi émis environ 10 000 T CO2e réparties comme suit :

Par ailleurs, chaque mois, et ce depuis mi 2022, nous évaluons l’impact potentiel des nouvelles missions de Davidson au regard des 17 objectifs de développement durable définis par l’ONU.

En 2024, 14M€ de notre CA, soit presque 5%, provient de missions que nous qualifions de positive pour le monde que ce soit parce que le client propose un produit ou un service qui améliore l’un des 17 ODD ou parce que la mission a pour vocation d’améliorer un ou plusieurs de ces mêmes critères. C’est d’autant plus important pour nous d’être fiers de notre participation à des projets clients justes et durables pour tous qu’il s’avère que l’évaluation de l’impact de l’ensemble de nos missions clients est 10x plus important que notre bilan carbone « interne ». En effet, en prenant pour hypothèse que chaque mission que nous effectuons permet de développer le client pour qui nous l’effectuons, alors une part de leurs bilan carbone est due à notre contribution. La somme de ces contributions est évaluée chaque année. Elle est d’environ 90 000 T CO2e en 2023.

2 – Réduire nos externalités négatives

Grâce à l’analyse de notre bilan carbone et à l’évaluation de l’impact de nos missions chez nos clients, nous sommes en mesure de définir nos principaux postes d’émissions et donc les projets de réduction à lancer.

En ce qui concerne Davidson il s’agit en priorité de :

• Réduire l’impact de nos déplacements domicile – travail (30% du BC 2023),
• Réorienter nos missions vers des missions impactant durablement et positivement un ou plusieurs ODD.

Sensibiliser les collaborateurs et notre écosystème (sous-traitants, clients, fournisseurs) afin que chacun comprenne pourquoi des actions sont et doivent être mises en place pour le bien de tous (15% du BC 2023 dépend des repas du déjeuner dont l’information est collectée via questionnaire annuelle avec 3 choix possibles : % des déjeuners végés, % des déjeuners mixtes ou % des déjeuners carnés sur une semaine type).

Actions pour modifier la mobilité domicile – travail : 

Nous avons mis en place le FMD dans 3 filiales pilote en 2023 et avons poursuivi le déploiement en 2025 avec 2 nouvelles filiales rejoignant le dispositif.

Nos prochains projets seront axés sur l’incitation à la mobilité douce grâce à des partenariats pour l’achat d’EDPM, une meilleure analyse au cas par cas des trajets quotidiens des consultants et solutions possibles en conséquence (télétravail, covoiturage, prêt de vélo) et des co-réflexions avec nos clients pour trouver des dispositifs communs.

Ci-dessous notre profil de mobilité et son évolution entre 2022 et 2023 :

Actions pour réorienter nos missions :

Nombre de missions dites « ODD » en fonction de leur type (ancien client ODD, nouveau client ODD, mission avec un objectif servant un ou pls ODD, mission liée à l’offre de redirection écologique).

Nos nouvelles missions ainsi que nos nouveaux clients sont évaluées chaque mois par un « comité ODD » qui attribue une note pour chacun des 17 ODD entre -1 et 3 :

-1 : IMPACT NEGATIF (nouveau en 2025 pour répondre à un besoin d’analyse de la CSRD)

Le projet (que ce soit la mission ou la raison d’être du client), s’il aboutit, pourrait impacter négativement l’ODD

Exemple : Acteur important de la chaîne de valeur « Oil & Gas » pour lequel nous effectuons une mission « neutre » (développement logiciel par exemple) ; Implémentation d’une IA pour encourager les ventes d’un produit non essentiel sur un réseau social

0 : PAS D’IMPACT

Le projet, s’il aboutit, n’est pas directement lié à l’ODD

Exemple : Développement d’un site web pour un acteur opérant dans un secteur non directement néfaste d’un point de vue socio-écologique

1 : IMPACT POSITIF NON SIGNIFICATIF

Le projet a, sous certains aspects, un impact positif sur l’ODD mais ce dernier est soit mitigé (faisant souvent suite à l’application d’une solution de décarbonation sans analyse des co-impacts associés), soit correspond à un sous projet nécessaire d’un projet préalable (maintenance d’infrastructures de transition, aspects administratifs de suivi de projet)

Exemple : Electrification de véhicules qui ne sont pas essentiels voir voués à disparaître ; Maintenance de voies ferrées ; Support client pour du matériel photovoltaïque ; Traitement de déchets nucléaires…

2 : IMPACT POSITIF NET à Client ou mission ODD

Le projet, s’il aboutit, aura à son échelle un impact positif sur l’ODD. Il ne nécessite cependant pas de compétence spécifique liée à l’ODD en question

Exemple : Chef de projet pour le déploiement de nouvelles infrastructures d’énergie renouvelable ; Développement en C++ d’un simulateur de conduite de train pour former plus de conducteurs sans faire tourner de trains à vide

3 : IMPACT POSITIF NET AVEC CONTRIBUTION TECHNIQUE PARTICULIERE à Mission liée à l’offre de redirection écologique

Le projet, s’il aboutit, aura à son échelle un impact positif sur l’ODD. Il nécessite par ailleurs une compétence liée à la transition socio-écologique (RSE, bilan carbone, ACV, économie circulaire, écoconception…).

Exemple : Réalisation de bilan carbone ou d’ACV ; Management de l’énergie en vue de la décarbonation d’un site industriel ; Modélisation de procédés industriels pour évaluer l’impact environnemental de chaque scénario…

Pour en savoir plus sur nos missions liées à notre offre de redirection écologique, consultez la page dédiée ici.

Actions pour sensibiliser notre écosystème (correspond également à notre axe stratégique 4):

Nous avons mis en place un parcours de sensibilisation guidé par les principes suivants :

• TOUS LES ENJEUX PLANETAIRES : Le parcours met en lumière l’ensemble des enjeux socio-écologique et ne focalise donc pas uniquement les enjeux climat/énergie
• PLUTOT SOLUTIONS D’ENTREPRISE QUE INDIVIDUELLES : Nous souhaitons que notre sensibilisation serve les projets en entreprise en apportant des pistes de solutions à appliquer sur les missions, selon un secteur particulier
• PAS DE « ONE SHOT » ET ADAPTE A CHAQUE PROFIL : La sensibilisation doit s’inscrire dans un parcours, avec plusieurs étapes étalées dans le temps, et allant jusqu’à la formation et l’acquisition de nouvelles compétences pour ceux qui souhaitent s’investir davantage

Pour cela, nous utilisons l’outil « My Little Big Map » pour la partie sensibilisation (en savoir plus ici) et nous avons mis en place un parcours de formation afin que chaque ingénieur de Davidson puisse faire évoluer son métier pour répondre aux enjeux de demain.

Ce parcours débute par un module autour de l’écoconception accessible à tous et les collaborateurs sont invités à choisir les modules suivants qu’ils souhaitent faire selon leur spécialité (En savoir plus sur notre programme d’écoconception numérique ici).

3 – Augmenter nos externalités positives

Nous avons mis en place depuis 2021 un plan de contribution carbone.

Il n’est ici pas question de « se féliciter de planter des arbres » ou de soustraire à nos émissions de GES, les émissions séquestrées par les projets financés.

Cependant, comme le rappelle les différentes publications du monde scientifique et comme le synthétise la méthode NZI, il est urgent de contribuer au développement de puits de carbone, à minima à la hauteur de notre impact sur ces derniers.

Nous sommes donc très fiers de pouvoir accompagner des acteurs reconnus de la restauration d’écosystème, de la reforestation et de l’agroforesterie dans leurs projets.

Nous sommes également très fiers d’avoir pu contribuer à l’élaboration d’une méthodologie de philanthropie climatique servant un double objectif :

• Répondre à la demande grandissante des entreprises ne désirant pas s’inscrire (uniquement) dans une démarche classique de compensation via des crédits carbone. Ceci soit car elles ne souhaitent pas porter les risques réputationnels et financiers inhérents à ce type de pratique, soit car elles cherchent des alternatives pour maximiser leurs impacts avec les financements disponibles
• Donner aux ONGs les moyens de valoriser l’impact de leurs projets sur le climat, ce afin de proposer aux entreprises une autre voie de contribution à la neutralité carbone globale.

Nous avons depuis 2021 contribué aux projets suivants :

• Madagascar – Conservation du TAPIA et développement de bois-énergie (mettre les photos de PU)
• Indonésie – Restauration d’un écosystème de mangroves (mettre photos de PU)
• France – 32 fermes en agroforesterie