Merci à tous les participants de cette 3ème édition de la journée de l’impact : Hugo Clément, les « fresqueurs » de l’atelier Little Big Map, Nicolas & Thomas , l’association “Une lettre, un sourire”., davidsonien(ne)s, client(e)s, curieux(ses) !

En ce moment même, notre planète traverse une période cruciale il est essentiel que nous nous mobilisions avec bienveillance et détermination pour transmettre cet appel urgent à protéger toutes les formes de vie qui embellissent notre Terre !!

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu participer, on vous résume les moments forts de cette journée.

Un début inspirant avec la Little Big Map

Nous avons entamé cette journée avec l’atelier Little Big Map, une expérience qui nous a confrontés aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui de manière ludique. Avec des jeux de cartes, nous avons plongé dans nos impacts sur la planète, réfléchi à des idées pour un avenir plus radieux, et compris l’importance du numérique dans cette démarche. C’était bien plus qu’une simple leçon, c’était une source d’inspiration qui nous a incités à envisager des actions concrètes pour rendre notre monde meilleur !

Une mission SoliDav collective : un pont intergénérationnel 

Nos ainés ont tant à nous apprendre, nous avons tant à partager ! Dans la matinée nous avons participé à un atelier d’écriture en collaboration avec l’association “Une lettre, un sourire”. Une occasion de transformer nos sentiments en paroles en créant des messages qui portent en eux chaleur, respect et reconnaissance. Dans l’après-midi, nous avons donné vie à ces lettres en rencontrant les résidents de la résidence du Rouvray à Boulogne-Billancourt. Ce moment était vraiment spécial, rempli d’émotions partagées et de rires ! Les échanges ont créé des discussions chaleureuses et renforcé nos liens. Cette rencontre a montré la puissance des mots simples, capables de raviver des souvenirs et de susciter des sourires.

Vers une conscience environnementale : le message d’Hugo Clément

La journée de l’Impact a atteint son apogée avec la conférence d’Hugo Clément, intitulée « Changeons notre regard sur le vivant ». Ce rendez-vous animé par notre CEO Bertrand BAILLY et Hugo Clément a réuni notre communauté en présentiel à Boulogne Billancourt et en distanciel dans nos différentes filiales qui se sont réunies pour l’évènement.

On vous résume ce qui s’est dit😉👇 

Hugo Clément, célèbre pour son engagement environnemental notamment à travers son émission “Sur le front” sur France TV, nous a confrontés à une réalité souvent négligée : notre lutte contre le vivant. Il a illustré comment, à travers nos activités quotidiennes, nous participons à une guerre contre la biodiversité, menaçant l’équilibre même de notre écosystème et par extension notre propre survie. Il a mis en lumière une contradiction fondamentale de notre existence : bien que nous soyons étroitement liés à la nature pour notre bien-être, nos actions continuent malgré tout à compromettre notre avenir en polluant l’air et l’eau, des éléments essentiels à notre propre survie. Il nous a fait prendre conscience de notre responsabilité collective en nous décrivant, comme une espèce “un peu suicidaire”, mettant ainsi en jeu les bases même de notre futur sur cette “plage de vie” qui nous reste.

« Oui on est en guerre, mais on est en guerre contre nous-même et contre notre propre avenir. »

Hugo CLEMENT

Puis on l’a interrogé sur l’évolution de la biodiversité et son effondrement. Il a partagé avec nous une métaphore frappante : envisager la Terre comme une maison où chaque espèce représente une pièce essentielle. Il nous a mis en garde contre le danger que représente la disparition progressive de ces pièces, soulignant que nous sommes aux prémices d’une extinction massive, largement due à notre action. Cette prise de conscience, a-t-il insisté, est impérative pour changer de cap.

« On a un complexe de supériorité qui nous empêche de comprendre qu’on a besoin des autres pour vivre. »

Hugo CLEMENT

Ensuite, il nous a partagé des faits étonnants sur la biodiversité, avec une touche d’inquiétude. Il a souligné que la plupart des mammifères sur terre sont maintenant soit des humains, soit des animaux domestiques, laissant seulement 4% pour les mammifères sauvages. C’est un peu comme si nous avions envahi la maison et perturbé l’équilibre naturel de nos écosystèmes. Il a également abordé la triste réalité de la diminution massive des insectes volants en Europe, avec une baisse de près de 80% au cours des trois dernières décennies. Ces petites créatures sont pourtant cruciales pour la pollinisation et la chaîne alimentaire, mais leur disparition semble souvent ignorée, bien qu’elle ait un impact majeur sur nos écosystèmes. Les raisons de cette disparition sont variées, notamment à cause de l’expansion urbaine, de l’usage intensif de pesticides et des changements climatiques.

« Tout le monde s’en fout des insectes alors que les insectes sont à la base de la pollinisation, de la chaîne alimentaire de tous les autres animaux… »

Hugo CLEMENT

Il a ensuite souligné que, face au changement climatique, il est normal de se sentir impuissant en tant qu’individu, car c’est un défi mondial. Mais quand il s’agit de biodiversité, c’est une autre histoire : il y a de l’espoir ! Chacun de nous a le pouvoir d’agir. Il a mis en avant que nos choix quotidiens peuvent vraiment faire une différence pour notre écosystème local. En choisissant des produits respectueux de l’environnement et en veillant à ne pas polluer nos rivières, nous faisons notre part pour protéger notre planète.

« Être écolo, ce n’est pas vouloir faire chier les gens, c’est juste vouloir garder sa qualité de vie, c’est pouvoir respirer un air qui ne nous rend pas malade, boire de l’eau saine, pouvoir aller se baigner dans l’océan sans attraper un staphylocoque… »

Hugo CLEMENT

Quand on lui a demandé comment il aborde le journalisme, Hugo a partagé son point de vue sur un journalisme engagé, où l’honnêteté prime sur une objectivité parfois perçue comme inaccessible. Il a souligné l’importance de présenter les faits de manière intègre, invitant chacun à agir avec conscience et responsabilité. Quant au déni des problèmes environnementaux malgré les faits, Hugo pense qu’il n’est pas complet, mais plutôt atténué par les préoccupations quotidiennes et l’incertitude sur l’avenir. Il souligne que l’action environnementale demande de l’altruisme et que présenter l’écologie de manière positive est crucial pour motiver les individus à agir.

« L’écologie ça ne doit pas être chiant ou triste. Il ne faut pas que ce soit vu comme une punition, une diminution du confort et de la qualité de vie, il faut valoriser la vraie qualité de vie. »

Hugo CLEMENT

Il nous rappelle que dans notre quotidien, nous sommes souvent absorbés par des choses futiles comme nos smartphones en négligeant l’essentiel. Pourtant, ce sont les moments authentiques avec nos proches, les souvenirs chers et les petits bonheurs simples qui restent gravés dans nos cœurs. Face à des concepts abstraits comme l’argent et les entreprises qui prennent trop souvent le dessus, Il est crucial de réévaluer et de redonner une valeur réelle, voire monétaire, aux richesses naturelles, comme l’ont fait les Australiens avec la Grande Barrière de corail.

« On est monopolisé par des choses qui n’ont aucune importance et qui en plus détruisent toutes les choses qui sont importantes. »

Hugo CLEMENT

Il a souligné les graves conséquences économiques du changement climatique, évoquant un possible effondrement dans des secteurs comme les assurances. De plus, il a mis en avant le lien entre le réchauffement climatique et les migrations à long terme, causées par des conditions de vie insoutenables dans certaines régions. Il a souligné que sans accès fiable aux ressources de base comme l’eau et la nourriture, la stabilité sociale est compromise. Il a ainsi souligné l’urgence d’agir pour changer nos pratiques, au bénéfice de l’environnement et de l’économie.

« Si on attend qu’on change de système économique pour agir, on peut attendre longtemps ! »

Hugo CLEMENT 

 

Au cours des échanges, l’éco-anxiété et l’injustice climatique ont été abordées. On a demandé à Hugo comment il garde le moral face à ces défis. Sa réponse, empreinte de simplicité, met en avant l’importance de ne pas se laisser submerger par l’angoisse et de privilégier des actions positives. Il a rappelé avec bienveillance que chaque petit geste vers un mode de vie plus durable est précieux, même si les changements semblent intimidants. Hugo nous a averti de ne pas tomber dans le piège de viser la perfection écologique, mais nous a encouragé à adopter une approche plus réaliste, axée sur des objectifs atteignables. Il a souligné l’importance de l’action pour notre bien-être mental face aux défis environnementaux, encourageant la participation à des initiatives concrètes. Il a rappelé que la responsabilité environnementale est collective, soulignant l’importance de l’unité dans la lutte pour l’environnement en mettant en avant le fait que nous sommes tous dans le même bateau.

Lorsqu’on lui a demandé comment il réduisait son empreinte carbone dans le secteur de l’audiovisuel, Hugo a partagé ses pratiques avec une grande bienveillance. Il nous a confié qu’il limitait ses voyages en avion pour les tournages à l’étranger, qu’il favorisait les professionnels locaux dans ses équipes et proposait même des menus végétariens pour les repas. Il a souligné que l’audiovisuel émet peu d’émissions par rapport à d’autres industries, il considère que le véritable défi réside dans la décarbonation des secteurs tels que l’industrie, l’agriculture, les transports et le logement.

On a terminé cette conférence en abordant la notion de point de bascule. Avec déjà 6 étapes franchies sur 9, une question émerge naturellement : que faisons-nous de cette prise de conscience ?

Il nous a indiqué que lorsqu’on lit un rapport du GIEC, on ne doit pas juste se focaliser sur les problèmes mais aussi chercher des solutions. Nous savons que nous devons faire le deuil des glaciers en Europe et des coraux, mais il existe des actions d’atténuation à entreprendre. Chaque demi-degré de réchauffement évité compte ! Nous devons tous agir, même si l’issue n’est pas certaine, il est primordial d’essayer. Il illustre cela en comparant la situation à une personne en crise cardiaque dans la rue : nous ferions tout pour la sauver même si le résultat n’est pas garanti. Il en va de même pour la crise climatique.

 

Le combat pour la préservation de notre planète n’est pas encore perdu, mais il doit être mené dès maintenant. Un immense merci à Hugo pour ce merveilleux moment d’échanges ! À l’année prochaine, pour un nouveau rendez-vous de l’impact ! 🌍